Depuis longtemps, fidèle à mon principe de prudence, j’ai mis en ?”uvre, au sein de nos bâtiments et sites distants, une infrastructure réseau traditionnelle. Une dorsale Gigabit et une distribution exclusivement en fibre
optique constituent l’ossature, et des commutateurs de niveau 3 en font la gestion. Ainsi, cette architecture assure paisiblement une QoS irréprochable.Ces choix m’ont souvent attiré les critiques de certains décideurs de mon groupe, pensant peut-être que modernité et high-tech riment avec ADSL, Wi-Fi, 3G, WiMAX. Alors, pourquoi ne pas avoir déployé ces ‘ nouvelles
technologies ‘ et gagné mon ticket d’entrée dans le monde de l’informatique médiatique ? Pour des raisons surtout techniques : pas de risques d’intrusions, inévitables en technologie sans fil ; une
bande passante garantie et symétrique permettant aux professionnels de travailler en téléchargement sans contrainte ; un réseau tout-IP géré par des équipements centraux sûrs. Malheureusement, trop peu de gens veulent entendre ces arguments
tant ils s’attachent à l’effet de mode.Usé par ces critiques, je me demandais comment j’allais m’en sortir… quand j’ai appris que Free annonçait qu’il se lançait dans le déploiement d’un réseau en fibre optique, afin, je cite,
d’être capable d’offrir du très-haut-débit. La TVHD, gourmande en bande passante, aura eu raison du câble téléphonique, des DSLAM et des hot spots. L’inventeur du forfait unique, de la box, du téléphone IP
et du triple play va donc déployer de la fibre optique jusqu’aux maisons des abonnés pour qu’ils se connectent à Internet. Combien de temps faudra-t-il à mes chers décideurs pour se rendre compte que c’est
ce que nous avons déployé il y a déjà 5 ans ?(*) MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque semaine, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.
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