Le Web collaboratif, ce n’est pas seulement de l’échange de vidéos. Ce sont aussi de bons plans pour acheter en ligne. En bêta test depuis quelques semaines, le site ShopReflex, exploitant ce créneau, a ouvert officiellement ses portes
ce jeudi 22 mars. Le principe est maintenant connu et relève de ce que l’on appelle le user generated content, soit le contenu généré par les internautes eux-mêmes.Les internautes s’enregistrent sur le site et y créent un compte. Puis, ils postent des fiches de produits qu’ils ont achetés afin de guider les autres utilisateurs. Un bouton ‘ Ajouter à Shopreflex ‘ peut être
inséré dans la barre d’outils du navigateur ou placé dans la liste des favoris. Avec cette commande, un produit sélectionné sur un site d’e-commerce atterrira automatiquement dans la liste des produits préférés de l’utilisateur, dans son espace
personnel sur ShopReflex. Toutes les informations pratiques concernant l’article sont reprises du site d’origine : description, photo, prix, site Internet où il a été acheté.L’internaute y associe des tags (des mots clés) pour aider à la recherche sur le site et, c’est quand même le but, donne son avis pour ne pas en rester aux caractéristiques données par le cybermarchand. Les autres
internautes peuvent à leur tour ajouter un commentaire, transférer la fiche à quelqu’un, voter (ce qui donnera une note à la fiche-produit), alerter d’un problème sur la fiche (un contenu illicite par exemple). Bref, les fonctions habituelles que
l’on retrouve sur YouTube, Dailymotion ou autre AgoraVox.
Bridage du système
On retrouve également toutes les possibilités de regroupement d’utilisateurs par affinités et de création de listes de discussion. Du communautaire, de la personnalisation, mais appliqués au commerce en ligne. ShopReflex est bien dans
l’air du temps. Mais il n’est pas le seul sur ce créneau.En novembre 2006,
le site Vozavi apparaissait en version bêta. Comme son nom l’indique, il note et compare des produits à partir d’une synthèse des avis postés par les internautes. Ouvert à la fin du
même mois,
Ohmybuzz ! s’adresse, lui, à des sites marchands qui mettent en avant leurs articles. Mais ce sont quand même les internautes qui votent et commentent.ShopReflex propose lui aussi son service aux marchands et aux internautes qui vendent des articles sur les sites de courtage comme PriceMinister. Mais il compte le faire avec précaution. ‘ On demande aux
cybermarchands de mettre les produits les plus originaux, les plus exclusifs, des promotions exceptionnelles, explique Ludovic Lecomte, l’un des fondateurs du site, ancien d’e-TF1 et d’Ask.com. Ils doivent se déclarer comme
cybermarchand et ne peuvent pas voter, ni donner de note. ‘ ShopReflex part du principe qu’ils joueront le jeu. Mais qu’un internaute poste un peu trop de fiches produits, surtout venant d’un même site, et il sera considéré
comme marchand. Les e-commerçants ne sont pas limités dans le nombre de produits qu’ils peuvent afficher, mais s’il y a des abus, des annonces qui ne correspondent pas aux critères, ShopReflex pourra brider le système.
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