Les besoins des clients varient. Certains veulent la facilité d’utilisation de Windows et un meilleur accès à des applications tierces, d’autres veulent la fiabilité et l’aspect économique de Linux.” Ainsi s’exprime Greg Goelz, vice-président de SGI pour les stations de travail et les serveurs à base de processeurs Intel. Qu’à cela ne tienne, les nouvelles stations Silicon Graphics 230, 330 et 550 sont livrées, au choix, avec Red Hat Linux 6. 1 ou Windows NT 4. 0, voire sans OS.
Des pilotes optimisés
Les trois modèles utilisent la nouvelle gamme de cartes graphiques 2D, 3D VPro conçues avec nVidia. Dotées de 32 ou 64 Mo de mémoire DDR (Double Data Rate), les cartes AGP 4x VPro traitent 17 millions de triangles et 540 mégapixels par seconde. Grâce à des pilotes optimisés, ces cartes offrent une accélération OpenGL 1. 2 matérielle complète, tant avec Windows NT qu’avec Linux. Ces stations bénéficient de bonnes capacités d’évolution avec une mémoire vive pouvant atteindre 1,5 ou 2 Go et jusqu’à 90 Go de stockage disque interne. Les trois modèles sont dotés d’un bus système à 133 MHz. La Silicon Graphics 230 comporte un Pentium III à 667 ou 733 MHz et un disque IDE de 20 Go. La Silicon Graphics 330 exploite un ou deux Pentium III à 733 ou 800 MHz et un disque Ultra160 SCSI de 9,1 Go. Enfin, la Silicon Graphics 550 utilise un ou deux Pentium III Xeon à 733 ou 800 MHz. Leurs prix de base respectifs sont de 19 900 F ht (3 034 ?), 35 900 F ht (5 473 ?) et 41 900 F ht (6 388 ?).L’an dernier SGI a sorti ses premières stations NT. Handicapés par le recours à des techniques propriétaires, ces premiers modèles n’ont pas connu le succès. La nouvelle génération arrive et apporte un réel progrès technologique avec la gestion d’OpenGL (créé par SGI) sous Linux. Ce lancement intervient juste avant l’annonce des résultats trimestriels de cette entreprise qui peine à renouer avec les bénéfices.
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