En janvier dernier, peu après l’annonce du
rachat de Neuf Cegetel par SFR, le directeur des ressources humaines de SFR affirmait aux syndicats dans une lettre que
‘ la question des effectifs (…) ne représente pas un enjeu majeur du point de vue quantitatif ‘. Six mois plus tard, il faut croire que oui.La direction du groupe SFR-Neuf Cegetel a présenté aux élus du personnel un plan de suppression d’emplois. ‘ Ce plan se fera dans toute la France sur la base exclusive du volontariat, assure t-on
chez l’opérateur. Il concerne 450 postes, soit environ 5 % de l’effectif que compte le nouveau groupe depuis le rapprochement avec Neuf Cegetel ‘.
800 postes supprimés selon les syndicats
Selon des sources syndicales, citées par Les Echos, les suppressions de postes seraient en fait au nombre de 800, mais elles seraient compensées par la création de 350 nouveaux emplois.Deux catégories d’employés seront principalement touchés par ce plan : ceux travaillant sur des activités de support comme le marketing, la finance, la communication où SFR-Neuf Cegetel souhaite supprimer les postes en
doublon, mais surtout les salariés du réseau. ‘ Nous avons déployé tout notre réseau mobile sur la France, et avons moins besoin de personnel dans ce secteur ‘, explique t-on chez l’opérateur.Le groupe assure avoir mis en place des mesures d’accompagnement pour assurer la mobilité géographique ou fonctionelle des salariés à l’intérieur de l’entreprise.Les représentants du personnel devront rendre leur avis en septembre sur ce plan de départ volontaire.
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