La commercialisation des services GPRS pour le grand public est prévue pour le début de l’année 2002. Philippe Germond, directeur général du groupe, a reconnu que la technologie GPRS (General Packet Radio Service) avait un “” retard d’un an ” en raison des difficultés des industriels à fournir des terminaux.Interrogé sur l’impact éventuel de l’échec du WAP (Wireless Application Protocol) sur les consommateurs, il a souligné, lors d’une réunion de presse, que le GPRS permettait de lever certains freins, en offrant notamment une connexion permanente aux services de l’Internet mobile et un débit plus élevé (20 à 30 kbits/seconde contre 9,6 kbits/seconde pour le GSM).Malgré cet optimisme, le groupe, qui dispose d’un réseau GPRS national depuis la fin de l’année dernière, a décidé d’organiser ” un lancement très prudent ” du service.
Un objectif de 1 000 à 2 000 clients professionnels
Pierre Bardon, directeur général de la filiale Mobiles SFR, a déclaré qu’une lettre proposant un terminal GPRS faisant fonction de modem pour ordinateurs portables et agendas électroniques serait adressée à 70 000 clients professionnels avec pour objectif d’en séduire “ 1000 à 2000 “.SFR propose, en plus d’un forfait pour la téléphonie vocale, une offre à 12 euros par mois qui correspond à l’envoi de plus de 250 e-mails de 4 kilo-octets par mois.Les dirigeants de Cegetel se sont montrés optimistes sur le développement de l’Internet mobile, soulignant que les utilisateurs avaient de plus en plus recours aux données, comme le montre le développement des SMS (Short Message Service).Frank Esser, directeur général de Cegetel, a expliqué que le client de SFR envoyait en moyenne 24 SMS par mois, ce qui a poussé le groupe à offrir ce service dans le forfait mensuel.Il a souligné que l’émission ” Loft Story ” sur M6 avait généré 600 000 SMS sur le réseau de SFR en deux jours, la chaîne ayant demandé aux télespectateurs de voter par téléphones mobile et fixe pour éliminer un candidat chaque semaine.
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