Le 28 novembre 2012, la direction de SFR doit présenter au comité central d’entreprise (CCE) son projet de réorganisation pour les 12 à 18 mois à venir. De source syndicale, un millier d’emplois seraient en jeu, soit environ 10 % de l’effectif total actuel de l’opérateur. La formule retenue serait celle du plan de départs volontaires, comme son rival Bouygues Telecoms qui a déjà entamé le sien, portant sur 556 salariés.
SFR souhaite se réorganiser pour faire face aux baisses globales des prix des forfaits mobiles et à la part croissante des abonnements à bas prix commandés et activés via le Web, depuis l’irruption tonitruante de Free Mobile en 2012.
Sur les neuf premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires de l’activité mobile (5,697 milliards d’euros) était en retrait de 10,3 % par rapport aux neuf premiers mois de 2011, en raison des baisses de prix consenties. Mais, à fin septembre 2012, le parc d’abonnés mobiles SFR totalisait 16,454 millions de clients, en hausse de 1,6 % par rapport à fin septembre 2011, grâce à une croissante nette de 40 000 abonnés sur le troisième trimestre.
Dernièrement, SFR prévoyait une baisse proche de 12 % de son résultat opérationnel avant amortissement (EBITDA) contre une précédente estimation, plus pessimiste, comprise entre 12 % et 15 %. Vivendi n’a pas renoncé à céder SFR qui, ainsi délesté d’un millier d’emplois, pourrait être plus attrayante aux yeux d’un investisseur éventuel.
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