‘ Les solutions d’encaissement mobile par GSM n’ont pas trouvé leur public, car les communications et les abonnements étaient chers. ‘ Pour Marc Avril, chef de marché solutions métier
chez SFR, il était temps de passer au GPRS. En effet, il était surprenant de constater le nombre de taxis qui ne pouvaient accepter la carte bancaire.En réalité, le GSM n’offrait qu’une facturation à la minute extrêmement coûteuse. Et les taxis, par exemple, n’acceptaient ce mode de paiement que pour leurs clients réguliers.Le deuxième opérateur français lance une solution sur GPRS plus rapide et moins onéreuse qu’avec le GSM. Le Crédit Lyonnais est la première banque à offrir cette solution sur un terminal Sagem, dans lequel est insérée une
carte SIM. Selon SFR, Sagem est aujourd’hui l’un des constructeurs les plus avancés dans ce type d’appareil, car il connaît aussi bien le monde de la monétique
que celui de la téléphonie mobile. ‘ Le GPRS est facturé au volume. Ainsi, pour cent vingt transactions, le client payait 24 euros en GSM. Avec notre offre, il n’en paie plus que 8 ‘, poursuit Marc Avril.
Forfait quasi illimité
En réalité, les 8 euros autorisent le client à effectuer 2 Mo de transfert de données. Ce dernier souscrit alors un abonnement M2M (Machine to Machine) à 5,5 euros (HT) par mois, avec une option
monétique à 2,5 euros (HT) par mois pour 2 Mo. Quand on sait que le volume de données d’une transaction représente moins de 1 Ko, SFR peut se permettre de parler de forfait quasi illimité !A l’entendre, les banques attendaient une offre plus attrayante pour proposer ce type de solutions à leurs clients. A savoir les compagnies de taxis, les sociétés intervenant sur site, etc. Concrètement, les autorisations émises
par le terminal de paiement sont présentées, via le réseau SFR, à l’opérateur TNS spécialisé dans les échanges bancaires. Ce dernier les transmet aux serveurs de traitement des banques qui adhèrent à son réseau.
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