SFR tenait à griller la politesse à France Télécom en matière de GPRS, la ” génération 2,5 ” des réseaux de téléphonie mobile. Ce sera chose faite fin juin, mais avec du retard sur ses propres prévisions et sans feu d’artifice. L’opérateur se lance, en effet, très prudemment. Il va envoyer une proposition commerciale à soixante-dix mille clients professionnels, en espérant séduire “de mille à deux mille utilisateurs”. SFR proposera d’abord une offre de type modem, pour la connexion d’un PC portable ou d’un assistant personnel. Elle consistera en un téléphone Motorola de type T260 3+1, commercialisé au prix de 999 francs, couplé à un forfait unique de 79 francs TTC mensuels correspondant à 1 Mo de trans- fert – l’abonnement pour la voix demeure nécessaire. Pour SFR, ce mégaoctet correspond à deux cent cinquante e-mails de 4 Ko par mois. La facturation, contrairement au GSM data, se fait au volume et non à la durée de connexion – l’un des grands avantages du GPRS.
Problèmes de compatibilité entre terminaux GPRS et réseaux
FR promet un débit de 20 à 30 Kbit/s descendants au lieu des 3 à 4 Kbit/s du GSM. En juillet 2001, les débits devraient s’améliorer et les tarifs baisser. A la rentrée, SFR annonce un accès intranet sécurisé, le lancement du WAP en mode paquets, ainsi que de nouveaux packs. Le lancement grand public, lui, est prévu pour le début 2002. L’opérateur précise que la connexion GPRS est nationale, puisque le réseau GPRS consistait en une mise à niveau logicielle du réseau GSM existant. Le réseau est prêt dans tout l’Hexagone “depuis la fin décembre 2000”, période où le GPRS aurait dû démarrer. Mais les terminaux commencent seulement à être disponibles. Motorola est, pour l’instant, le seul constructeur à pouvoir en fournir aux opérateurs. Nokia et Siemens seront prêts d’ici à la fin de lannée. Le retard est également dû à des problèmes de compatibilité entre les terminaux GPRS et les réseaux.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.