“La raison de cette marque, explique Pierre Bardon, directeur général de SFR, est aisée à comprendre. Le ” e ” signifie que nous voulons entrer dans le monde de l’Internet, aujourd’hui limité aux données avec le WAP, mais qui, bientôt, s’ouvrira à l’image avec le GPRS et l’UMTS. Nous voulons que le monde de l’Internet se retrouve et se reconnaisse dans nos boutiques. Le mot ” Phone ” doit faire comprendre que nous y vendrons essentiellement des téléphones. La précision ” Espace SFR “, enfin, signifie que ces boutiques seront un lieu d’information privilégié sur les offres et la stratégie de SFR.”Les boutiques Aloha seront les premières à adopter la nouvelle enseigne, puisque leurs caractéristiques étaient, dès le départ, très proches du cahier des charges. Les points de vente e-Phone Espace SFR doivent, en effet, offrir une superficie d’au moins 45 m2 (80 m2 en moyenne). Ils doivent être situés aux meilleurs emplacements des zones de plus forte chalandise. Et, de toute façon, ils ne pourront endosser la nouvelle enseigne qu’après avoir obtenu la certification Qualicert.Ils présenteront un grand choix de téléphones mobiles et filaires, afin que chaque utilisateur puisse trouver chaussure à son pied. Ils commercialiseront toutes les offres de l’opérateur (abonnements et forfaits). Mais ils auront également une mission de conseil et d’éducation du marché. Ils se donneront le temps d’expliquer les nouveaux services. Ils joueront un rôle essentiel dans la fidélisation de la clientèle, en valorisant notamment la garantie Carré Rouge introduite début 2000. En un mot, ils seront les points de vente pilotes de SFR, ses vitrines en matière de fidélisation et de services. Ils ont vocation à devenir la première enseigne en valeur de l’opérateur.Contrairement aux anciennes boutiques Espace SFR, et à l’instar des points de vente Aloha, les e-Phone Espace SFR joueront l’ouverture. Ils pourront réaliser jusqu’à 20 % de leur chiffre d’affaires avec les produits et services de France Télécom Mobiles. Cette ouverture a une double motivation. “Nos boutiques doivent faire un maximum de ventes, souligne Pierre Bardon. Elles ne doivent pas rejeter les familles abonnées à plusieurs opérateurs.” Sur ce plan, SFR fait donc le calcul inverse de l’opérateur historique, dont les agences ne vendent que les produits France Télécom.Le 7 novembre dernier, SFR totalisait déjà 180 points de vente e-Phone Espace SFR, soit 90 anciens magasins Aloha et Point Télécom et autant d’anciens magasins Espace SFR. L’objectif est d’en avoir 350 en mars 2001, et quelque 500 à terme.L’opérateur comptait jusqu’ici 70 boutiques Aloha, 50 points de vente Point Télécom et quelque 400 Espace SFR, gérés par des distributeurs indépendants.S’ils répondent aux critères, notamment de superficie, quelques Phoneshop seront, eux aussi, changés en e-Phone Espace SFR. Les autres deviendront des Espaces SFR tout court.SFR les a rachetés pour disposer d’implantations très complémentaires et gagner deux ans dans son programme de déploiement. Ces boutiques Phoneshop réalisaient d’ailleurs déjà 80 % de leur chiffre d’affaires avec l’opérateur.Comme on sait, Avenir Télécom les a cédées pour mieux se consacrer au développement de ses nouvelles boutiques multimédia Internity, où il vendra également des PC préconfigurés pour l’accès Internet ( www.avenir-telecom.fr) ( www.cegetel.fr).
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