Un des principes d’utilisation de l’iPad, c’est « la tablette devient la fonction ». Je ne peux pas garder trois articles ouverts en même temps tout en ayant une vidéo YouTube dans un coin de l’écran et travailler sur plusieurs choses en parallèle. À quelque chose malheur est bon, car je constate que je me concentre mieux sur une tâche à la fois. Ce n’est pas l’iPad qui est monotâche, mais bien moi qui le suis devenu. Chacun y trouvera du bon et du mauvais, pour ma part, cette nouvelle façon de faire me permet au moins d’écrire plus vite.
Passons maintenant à mon premier vrai problème. Outre le fait que j’ai dû remplacer le Pomme Z (undo) par un vif secouement de la tablette, ce qui est particulièrement ridicule dans un open space, l’absence de clavier physique ne me dérange pas. Je pensais qu’écrire des articles à longueur de journée en tapant l’écran allait me fatiguer les articulations mais non, sur un clavier physique ou tactile, qu’importe le flacon, je suis aussi virtuose que Glenn Gould. En réalité, le problème est ailleurs.
Autant, vautré dans mon canapé, je trouve le format iPad idéal, autant installé à un bureau, la tablette légèrement inclinée grâce à la « smart cover » me fait mal au dos car je suis toute la journée penché au-dessus. Heureusement j’ai trouvé une solution que je m’en vais vous narrer dans cette petite vidéo.
Deuxième problème, des opérations relativement basiques sur mon Mac me paraissent vite insurmontables. En voici un exemple. J’avais deux captures d’écran sur mon compte Dropbox à recadrer. Première tentative avec Air Sharing. J’accède à ces images et tente de les transférer à Photogene, une application de retouche. Elle se lance mais n’ouvre rien du tout. Deuxième tentative : j’essaie d’enregistrer les captures dans la pellicule de l’iPad, l’endroit où sont centralisées toutes les images. Nouvel échec. Certainement un bug avec Air Sharing. Je tente avec l’application Dropbox : victoire !
Je peux maintenant relancer Photogene pour effectuer les modifications et les enregistrer. Sauf que je m’aperçois que la qualité des images est dégradée par une compression Jpeg trop forte. Je m’oriente donc vers Photoshop Express. Dommage qu’on ne puisse accéder directement à DropBox depuis l’application, mais au moins j’ai pu effectuer le recadrage avant envoi par courriel. Morale de ce deuxième jour : il faut se tenir droit et ne pas se décourager.
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