Il n’y aura pas eu de surprise. L’édition 2002 de la Semaine européenne des technologies de l’information (Seti), qui s’est tenue à Paris du 26 au 28 mars, reflétait parfaitement l’ambiance générale du marché des hautes technologies : des acteurs disparus, des offres consolidées, des secteurs optimistes et très représentés – sécurité, réseaux, CAO.Bref, cela aurait pu être pire, comme le confirme Sylvain Arquié, PDG du Groupe Solution, organisateur de la Seti : “Les exposants qui craignaient une chute de la fréquentation ont été rassurés avec les quelque 90 000 personnes qui se sont déplacées, contre 100 000 l’année dernière.”Du côté des exposants, on déplorait certes l’absence de grandes marques comme IBM, HP, Compaq, entre autres, dont la représentation était assurée par des stands partenaires ou de petits espaces disséminés sur les douze salons regroupés sous la bannière Seti/FIHT- Comdex.
Radio et CAO dynamisent le secteur de l’informatique
Fidèle reflet du paysage actuel, l’industrie était ainsi très présente, à commencer par le Micad, consacré à la CAO/DAO, où aucune baisse de fréquentation n’était constatée et où l’on notait aussi une très forte représentation des éditeurs (68 % des stands). Fidèle aussi au paysage, le secteur lié au techniques radio fédérées par le salon Hyper affichait un optimisme certain. Revigorés par l’émergence de la 3G, la maturité de Bluetooth et l’extension des WLAN, les exposants présentaient de nouveaux DSP et autres processeurs de traitement de signal, ainsi que des antennes intelligentes.On s’en doute, la sécurité fut aussi à l’honneur avec Netsec. Cinquante exposants avaient ainsi fait le déplacement dans le hall 3. Pour la petite histoire, certains pointaient du doigt le regroupement dans un hall unique des salons Online, FIHT, solutions e-CRM, Publishing & Imaging et Netsec, à la démarcation difficilement identifiable.Côté Netsec, l’absence de Check Point, Network Associates ou Symantec laissait l’opportunité à d’autres acteurs de capter un public très demandeur, que ce soit en matière de biométrie, très représentée (Cryptogram, Cherry…), mais surtout de ce qui à trait aux signatures électroniques. Un secteur où les visiteurs pouvaient découvrir les solutions mySign d’Adesium (signature depuis le poste de travail), Aliso Sign d’Aliso (signature en ligne), ou encore l’offre de certification interne de documents Corporis de CertiNomis.
Des responsables opérationnels prêts à l’achat
“Nous devons aider les entreprises à adopter dès maintenant nos solutions. Il s’agit de vendre, à présent”, nous confiait un exposant. Une aide que sont venus chercher la plupart des visiteurs : “La majorité des visiteurs sont des décideurs ou des responsables opérationnels et l’on sent bien de leur part une volonté d’achat”, confirme Thierry Vaisse de RIM.Concernant les participants au salon Online, c’est l’hécatombe. Ainsi, en matière d’e-marketing, les sociétés spécialisées dans l’affiliation, la fidélisation ou encore le profiling ont pratiquement disparu. Même constat du côté des FAH (Fournisseurs d’Applications Hébergées). Enfin, les spécialistes du paiement en ligne étaient en nette diminution : seules les banques exposaient leurs plates-formes propriétaires.
Quelques grands absents
En l’absence de Siebel, SAP ou Baan, les offres de GRC étaient représentées par les logiciels d’automatisation des forces de vente ou de marketing direct. L’autrichien Update présentait son logiciel marketing.manager Generation V, qui associe la gestion des opportunités de vente aux données issues des progiciels Siebel ou de SAP. Autre absence à noter, celle de Windows CE sur Codexpo-Scantec, le salon du code-barres. L’interopérabilité de 802.11b fait la part belle aux réseaux locaux radio dans les entrepôts, tandis que le GSM et le GPRS opèrent une timide percée.
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