Selon le cabinet GartnerG2, plus de 700 millions de dollars de ventes en ligne auraient été détournés par des ” fraudeurs “, soit 1,44 % des revenus mondiaux du commerce en ligne (estimés à 61,8 milliards de dollars). Les problématiques liées à la sécurité sont, comme l’explique une récente étude d’IDC/EDS, la préoccupation majeure de 48 % des dirigeants d’entreprises. Il faut dire que la cybercriminalité ne connaît pas la crise, pas plus que les sociétés spécialisées dans cette lutte.En 2000, les recettes des acteurs de la sécurité ont affiché une croissance de 25 %. Le cabinet IDC estime d’ailleurs qu’elles ne sont pas prêtes de décroître, avec une manne qui poursuivra sa forte hausse jusqu’à l’horizon 2005. Les analystes tablent sur 5 à 6 milliards de dollars d’investissements.Dans ce contexte favorable, où 35 % des entreprises européennes et 30 % des sociétés françaises ont été confrontées au cybercrime en 2001, le salon Netsec réunit une cinquantaine d’acteurs du secteur couvrant l’ensemble du spectre des problématiques de la sécurité. Toutefois, tous ne sont pas là, à l’image des plus grands comme Checkpoint Software, Symantec (présent néanmoins sur le stand Osiex, l’un de ses partenaires) ou encore Network Associates.” Dès l’année dernière, lors de la première édition du salon, nous avions constaté que l’exposition n’était pas appropriée aux “pousseurs” de boîtes, comme les éditeurs d’antivirus. En pratique, les visiteurs viennent chercher des solutions concrètes à leurs besoins, plus en termes de stratégie, d’audit, d’intégration et d’infrastructure “, explique Xavier Fiquemo d’Infopromotions, l’organisateur du salon.Le principal attrait de ce salon réside donc essentiellement dans les différentes conférences organisées autour des thèmes de la sécurité, comme par exemple ” Comment définir et piloter au meilleur coût votre démarche d’audit et de politique de sécurité ? ” ou ” Comment utiliser au mieux les outils de sécurité et les intégrer à votre système de sécurité ? “Enfin, cette année, les technologies autour de la mobilité et les réseaux sans-fil, les cartes à puce, la sécurité des paiements et la biométrie viennent compléter les traditionnels 3A : autorisation, authentification et administration. Quant à la sécurisation des terminaux mobiles (assistants personnels, téléphones portables, etc.), l’alarme est sonnée.Mais le développement d’outils pour sécuriser ces équipements ne semble pas la préoccupation principale des entreprises, compte tenu de la multitude de systèmes d’exploitation (largement incompatibles), peu propice à la prolifération dauteurs ” inspirés ” de virus ou de pirates curieux.
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