Chez Cap, on ne parle peut-être pas beaucoup, mais on sait prendre les décisions qui s’imposent. Et comment ! Comme Le Nouvel Hebdo l’annonçait la semaine dernière, Paul Hermelin, le DG, vient de procéder tout à la fois à une simplification des structures et à un délestage de ses effectifs. En effet, le “plan de transformation”, pompeusement baptisé “Leap !” pour “Leadership, Expansion, Alignment, Portfolio & Productivity Management”, se traduit sur le terrain par la disparition de 5 500 postes et le retour à une organisation plus classique, fondée sur trois marchés bien identifiés : le conseil, les technologies de l’information et l’infogérance. Exit, donc, les espoirs de synergies et de convergence vantées lors de la fusion avec la branche conseil d’Ernst & Young. Dans l’immédiat, ce sont les activités liées au secteur bancaire et aux télécoms qui semblent être particulièrement sur la sellette. Il est certes loisible d’aligner à lenvi les acronymes anglo-saxons. Il est plus difficile de masquer la crise.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.