Après les portables et les PC de bureau, Toshiba s’attaque maintenant au marché des serveurs. Le constructeur japonais se contentait jusqu’à présent de commercialiser ses produits aux Etats-Unis depuis deux ans, et en Grande-Bretagne et en Allemagne depuis un an. A partir de la mi-novembre, sa nouvelle gamme de serveurs sera également distribuée en France dans une fourchette de prix allant de 10 000 à 70 000 francs ht.Les familles Magnia 510D, 3100, 3035R et 7100 s’adressent aussi bien aux petits groupes de travail qu’aux entreprises de très grande taille. Toutes les machines exploitent des processeurs Intel, Pentium III de 733 à 1 GHz ou Xeon à 700 MHz, et offrent des possibilités d’évolution en biprocesseur, voire quadriprocesseur (pour les Xeon uniquement). Elles sont certifiées pour fonctionner avec Windows NT 4 et 2000 de Microsoft, NetWare 4.x/5.x de Novell et Linux.” L’un des points forts des Magnia réside dans leur facilité d’installation et de configuration “, affirme Pascal Frances, responsable de la gamme serveurs chez Toshiba. En effet, tous les modèles intègrent en standard une carte réseau Ethernet et sont livrés avec le logiciel d’administration Landesk Server Manager d’Intel. L’utilitaire Server SetupTool, développé par Toshiba, faciliterait par ailleurs la configuration des machines. Aucun système d’exploitation n’est préinstallé afin de laisser aux entreprises la liberté d’opter pour la solution qui leur convient le mieux.
Toshiba vise les premières places du marché français
Les modèles destinés aux applications les plus exigeantes disposent de fonctions de sécurisation importantes : disques durs amovibles remplaçables à chaud, alimentations et ventilateurs redondants (en option).Spécialiste des ordinateurs portables, Toshiba met également l’accent sur les solutions d’informatique mobile qu’il développe avec ses partenaires. Cela se traduit, par exemple, par une offre comprenant l’adaptateur de réseau sans fil Aironet de Cisco, reposant sur le standard de communication 802.11b, et permettant à une entreprise de mettre en place rapidement un réseau sans fil, accessible depuis des portables dotés de cartes de communication adéquates.Avec tous ces arguments, Toshiba espère convaincre suffisamment d’entreprises pour figurer dans les huit premières places sur le marché français d’ici à 2003.
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