Quelques heures avant que le résultat de l’élection présidentielle ne soit connu, le cofondateur de Google, Sergueï Brin lançait un appel au « vainqueur » sur sa page Google+. Un appel à la paix ou plutôt à l’abandon des querelles partisanes.
Inquiétude
Car Sergueï Brin est inquiet, « il le confesse ». Inquiet « parce que quel que soit le résultat des élections, notre gouvernement sera un gigantesque champ de foire partisan ». S’il reconnaît que tous les officiels qu’il a rencontrés sont des gens « bien intentionnés » et « réfléchis », il a également constaté que « collectivement 90 % de leurs efforts semblent tendre à pourrir le camp adverse ». Autant dire qu’il ne reste que 10 % d’efforts pour faire avancer les choses, en espérant que ce soit dans le bon sens, lit-on entre les lignes.
Faire cesser les querelles entre les partis
Et le cofondateur de Google, qui à titre personnel a contribué au financement de la campagne de Barack Obama (à hauteur de 5 000 dollars, selon le Center for Responsive Politics), de continuer : « Ma demande aux vainqueurs – quels qu’ils soient : s’il vous plaît, abandonnez votre vision partisane et gouvernez comme si vous étiez indépendants, aussi bien par l’étiquette que par l’esprit. » Et de conclure, « c’est sans doute la plus grosse contribution que vous pourriez apporter à votre pays. »
Actif à Washington
Google, qui contribue aux financements de campagnes de certains représentants locaux, démocrates ou républicains, comme le rappelle le Wall Street Journal, est également très présent en termes de lobbying auprès des deux chambres à Washington. Ainsi, pour les trois premiers trimestres 2012, Google a dépensé près de 13 millions de dollars en lobby, dont plus de quatre sur le troisième trimestre, pour défendre ses intérêts ou les intérêts des projets qui le servent.
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