Serge Abiteboul, responsable de projet Verso à l’Inria:” Dans les bases de données relationnelles, les données sont structurées, et on peut les contrôler complètement au moyen d’un langage propriétaire. Mais, à l’échelle du web, la vision centralisatrice ne fonctionne plus. Avec XML, nous disposons d’un format standard. Toutefois, du fait de sa parenté avec SGML, il n’est pas révolutionnaire du point de vue technologique. S’il est vrai que l’on peut disposer d’outils et de méthodes de structuration de l’information sur lesquels tout le monde est d’accord, le problème est que XML ne dit pas comment aller chercher les données. Il est essentiel d’avoir un langage d’interrogation standard, universel et propre. Que tout le monde se réfère à SQL est bien normal. Les éditeurs veulent que ce langage ressemble le plus possible à ce qu’ils connaissent. De plus, SQL est simple, propre, puissant, mais pas trop. C’est aussi l’un des dangers. Le W3C pourrait développer des langages capables d’effectuer n’importe quel calcul sur un document XML. Mais, après, il ne serait plus possible doptimiser la requête. “
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.