SEP mêle la carte à gratter au micropaiement

Interview de Thierry Baillie, fondateur de SEP Technology

Quel est l’avantage de votre solution comparée à des technologies de micropaiement comme IPin ?

C’est une technologie très flexible, qui nécessite seulement de générer des codes éphémères, et très sûre, puisqu’il est plus probable de gagner au Loto que de trouver les deux nombres nécessaires à l’activation d’un paiement. En outre, l’internaute n’a pas à saisir son numéro de Carte Bleue.

Le marché est là, les mentalités ont évolué. Aujourd’hui, on ne parle plus que d’Internet payant et les sociétés sont demandeuses de solutions de micropaiement.

Comment allez-vous commercialiser votre service ?

Pour faciliter son développement, notre solution est gratuite pour les marchands. Contrairement à IPin, par exemple, ils ne paieront pas non plus d’abonnement pour l’utilisation de la technologie.

Ils recevront 60 % de la valeur du produit ou du service vendu, et les 40 % restants seront distribués entre la plate-forme qui gère les transactions (comme le prestataire technique), le revendeur de la carte, et nous, qui toucherons entre 3 et 5 %.

Comment allez-vous distribuer ces cartes ?

Nous sommes en négociations pour utiliser le même canal de distribution que celui des cartes téléphoniques afin d’être présents chez les marchands de tabac et de journaux. Pour commencer, nous nous limiterons à certaines zones de chalandise, urbaines notamment. Nous pensons aussi aux grandes surfaces et aux Web bars.

En ce qui concerne la technologie, nous passerons par l’intermédiaire d’intégrateurs et de SSII. En 2002, nous comptons vendre au mois 700 000 cartes transactionnelles, sans même parler des cartes privatives qui seront vendues en marque blanche à des réseaux marchands.

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Frantz Grenier