” L’application s’adresse à une base installée de 500 grands comptes en France, dont 100 grandes entreprises “, explique Patrick Kesler, directeur de la gamme zSeries chez IBM France. Pour Sendmail, ” l’offre cible également les opérateurs de télécommunication ou les fermes de serveurs qui ont des problématiques de gestion d’e-mails importantes “, poursuit Christopher Richard, directeur général de Sendmail Europe du Sud.
4 000 partitions logiques sur une configuration 16 processeurs
Pour fonctionner, Sendmail s’installe dans une partition logique Linux. La solution peut s’installer en mode natif ; dans ce cas, Linux occupe une partition logique par processeur, dans la limite des processeurs installés. Autre possibilité, le produit peut fonctionner en s’appuyant sur l’environnement d’exploitation virtuel z/VM. Cette configuration permet alors de faire fonctionner jusqu’à 4 000 partitions logiques, sur une configuration 16 processeurs. En termes de performances brutes, le système permettrait de gérer 2 millions d’utilisateurs, dont 400 000 actifs.L’offre Sendmail intègre par ailleurs des fonctions de routage et d’administration. Le routage repose sur un proxy, dont le travail consiste à orienter vers un volume spécialisé les fichiers suspects ou indésirables détectés à l’entrée du réseau local (mots-clés en texte brut, formats Mime [Multi-Purpose Internet Mail Extensions], etc.). Par ailleurs, le produit est livré avec une console d’administration, qui offre une vue logique sur toutes les plates-formes de messagerie actives.
Sendmail pour z900 est un logiciel propriétaire
Sendmail pour z900 est un logiciel propriétaire à ne pas confondre avec la version Open Source du produit. Il est facturé environ 1000 euros par processeur activé pour le traitement du mail, 3 euros maximum par utilisateur (hébergement des messages compris) et de 20 à 60 cents par utilisateur pour l’accès à un courrier électronique interfacé Web. Les services de maintenance sont pilotés par Sendmail, par le biais d’IBM Global Services.La portée de l’annonce se limite pour l’heure à une faible base installée. Elle s’inscrit dans le cadre d’une stratégie à deux étages : IBM multiplie pour sa part les applications finales disponibles pour grands systèmes. Sendmail exploite, quant à lui, de nouvelles sources de revenus.
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