Un opérateur peut-il lancer une offre 4G avec seulement 700 antennes quand ses concurrents en ont bien plus ? Pour l’ANFR (Agence nationale des Fréquences) ce n’est pas un problème. « L’annonce est légitime », nous a fait remarquer Gilles Bréguant, directeur général de l’ANFR lors du point presse qui a eu lieu ce jeudi 5 décembre à Paris. Le responsable a aussi ajouté que désormais, « la 4G démarre vraiment. »
Le responsable de l’agence des fréquences a notamment fait remarque que Free Mobile dispose d’un parc de 700 antennes actives et de 1445 autorisations lui permettant de se lancer sans avoir à rendre de compte. Pour Gilles Bréguant, les offres commerciales sont de la seule responsabilité des opérateurs. « Notre rôle est répartie entre l’urbanisme des spectres, le cadastre et un rôle de gendarme en vérifiant les infrastructures déclarées par les opérateurs. »
Mais, si ce lancement est donc légitime, était-il prévisible ? Sur ce point, l’ANFR dévoile sa surprise en découvrant, comme les autres, l’entrée de Free Mobile dans la 4G. Pourtant, Gilles Bréguant reconnaît que ses équipes ont constaté des mouvements dans les jours qui ont précédé l’annonce de Free Mobile. « Nous avons constaté une mise à jour la semaine dernière. Les antennes en services sont passées de 4 à 700. »
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