En l’absence de Xavier Niel à la présentation des résultats 2014 semestriels, les dirigeants présentés d’Iliad ont été peu diserts à propos de leur offre américaine sur T-Mobile.
En France, la page semble définitivement tournée. « La consolidation dans les télécoms française n’est plus à l’ordre du jour pour nous » a confirmé Maxime Lombardini, le directeur général.
En revanche, Iliad reporte tous ses espoirs sur son projet américain.
Confirmant que leur offre actuelle de rachat de la filiale américaine de Deutsche Telekom restait la plus pertinente à ce jour et sans commenter d’éventuelle possibilité de surenchère, Thomas Reynaud, directeur financier d’Iliad, a quelques idées précises sur la façon de gérer autrement cet opérateur.
Pas de copier-coller de l’offre commerciale Free aux Etats-Unis
En effet, si sur le plan commercial « Il n’est pas question de faire un copier-coller de Free aux Etats-Unis », le directeur financier estime que « la structure de coût de T-Mobile n’est pas adaptée ».
Certains principes de management pourrait être directement inspirés des pratiques de Free. « En France nous exploitons nos propres centre d’appels alors qu’aux Etats-Unis, la sous-traitance dans ce domaine est très répandue. Or T-Mobile est l’opérateur américain qui le taux d’appel le plus élevé. Il y a des possibilités d’optimisation et d’amélioration ».
De même, l’opérateur américain réaliserait très peu de ventes de forfaits sur Internet : « sur ce point T-Mobile est en retrait par rapport à ses concurrents outre-Atlantique » a souligné Thomas Reynaud. Ce dernier a, par ailleurs ,réfuté tout vélléité de réajustement massifs des effectifs de l’opérateur américain, en cas de prise de contrôle.
Lire aussi :
– T-Mobile : Iliad améliore son offre pour se lancer à l’assaut des Etas-Unis (publié le 1er septembre 2014)
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