Offrir un lieu de transaction ouvert et neutre aux entreprises afin d’y confronter en ligne les prestations de multiples fournisseurs, tel était le discours tenu par les places de marché, lors de leur lancement par des start-up. Des propos repris depuis par de grandes sociétés qui, concurrentes, s’allient sur le terrain virtuel. L’année dernière, 3 banques françaises ont ainsi lancé la marketplace Answork (Voir IP n?’ 48). Absent de poids, le Crédit lyonnais a préféré jouer la partie seul avec son projet seliance.com.
Bataille de banques, bataille de fournisseurs
En marge de cette confrontation entre grands organismes bancaires, on assiste, entre Answork et Seliance, à un affrontement d’éditeurs ?” Commerce One d’un côté, Ariba de l’autre -, mais aussi d’intégrateurs. Là où Answork a retenu Cap Gemini, Seliance a en effet opté pour Valoris et Ifatec. Seul point commun, l’opérateur France Télécom, partenaire d’Answork, a également pris 5 % du capital de Seliance. Concernant l’investissement consenti, la place de marché du Crédit lyonnais a été dotée d’un capital de départ de 12 M?, contre 25 pour sa concurrente…Côté fonctions, rien ne différencie vraiment les 2 acteurs : des catalogues multifournisseurs regroupant des offres sur une large gamme de produits hors production, une gestion basique des profils acheteurs/approbateurs… Seliance est en tout point une réponse du berger à la bergère Answork. Gageons que ces places de marché innoveront en matière de services à valeur ajoutée afin de se distinguer.seliance.com
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