- Seize imprimantes à tout faire à moins de 200 euros
- Six imprimantes de 99 à 130 euros
- Six imprimantes de 130 à 200 euros
L’idée de regrouper en un seul appareil une imprimante, un scanner et un fax a toujours été séduisante. Le gain de place est intéressant pour les petites structures et les possibilités offertes par cette combinaison de périphériques sont nombreuses. Copier un document, puis générer un fichier texte, (éventuellement) le traduire pour enfin l’envoyer, par e-mail par exemple, à plusieurs collaborateurs.
Dès les premiers prix, les imprimantes multifonctions à jet d’encre actuelles ont des caractéristiques de base, comme les vitesses d’impression et la précision des numérisations, tout à fait suffisantes pour des particuliers et pour les petites entreprises. Bien sûr, plus les prix augmentent, plus ces imprimantes sont performantes.
Certains modèles proposés à moins de 200 euros atteignent des vitesses d’impression de l’ordre de 30 pages par minute (ppp) en mode brouillon et ont une résolution de 9 600 x 2 400 ppp, comme c’est le cas de la Pixma MP600, de Canon. Pour les modèles d’entrée de gamme, dont le prix est inférieur à 99 euros, on trouve plutôt des modèles qui impriment en 4 800 x 1 200 ppp à des vitesses d’environ 20 ppm.
Rappelons que lorsque les constructeurs annoncent des vitesses d’impression maximales, ils font référence aux cadences observées lors d’impression de documents en qualité brouillon. Et comme cette “ qualité brouillon ” varie selon les constructeurs, ces valeurs renseignent finalement assez peu.
En revanche, le plus souvent, le mode “ normal ” des imprimantes jet d’encre procure des textes d’une qualité proche – voire équivalente – à celle des lasers monochromes. Ces imprimantes multifonctions d’entrée de gamme disposent généralement d’un équipement limité : pas de lecteur de cartes mémoire, pas d’écran TFT de contrôle, etc. On trouve juste un port USB, compatible ou non PictBridge…
Pour les multifonctions vendues entre 99 et 130 euros, on constate une généralisation du lecteur de cartes mémoire et l’apparition sur certains modèles d’un écran LCD de contrôle qui affiche en couleurs les photos. Les cadences d’impression augmentent, lentement mais sûrement, pour atteindre des vitesses de l’ordre de 25 ppp. La résolution de numérisation n’évolue quant à elle guère, car elle est largement suffisante, sauf pour des travaux graphiques spécialisés. Un modèle proposé par Dell intègre même la fonction fax.
Enfin, les modèles les plus évolués (et donc les plus chers) supportent des cadences d’impression maximales de 30 ppm, soit presque 15 ppm en mode normal, ce qui est digne des lasers d’entrée de gamme. Seul regret, la fonction fax n’est pas encore généralisée à ces prix.
En revanche, on trouve plusieurs modèles capables de communiquer sans fil avec d’autres appareils, en Wi-Fi ou en Bluetooth. En plus du Wi-Fi, la multifonction DCP-750DW, de Brother, intègre un contrôleur Ethernet, ce qui ouvre de nouvelles possibilités une fois l’imprimante reliée à un réseau.
Si de nombreux constructeurs fournissent avec leurs appareils un logiciel de reconnaissance optique de caractères, afin de transformer un document fraîchement numérisé en fichier Word, seul Brother a eu l’idée de livrer un logiciel de traduction. A titre anecdotique, certaines de ces multifonctions sont capables d’imprimer directement sur des supports de type CD ou DVD.
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