Un responsable de chez Nintendo, a laissé entendre que Sega pourrait développer des jeux sur GameBoy Advance, la nouvelle console portable qui sortira le 21 mars prochain au Japon. Une information “explosive” aussitôt démentie par un attaché de presse américain. Sega pour sa part n’a fait aucun commentaire… Bon, cette affaire de collaboration et de rachat entre Sega et Nintendo est bel et bien “la rumeur des vacances” ! Mais si on analyse un petit peu la situation de Sega et qu’on rassemble tous les éléments glanés ici ou là, le rapprochement Sega/Nintendo ne paraît pas impossible ! Sega a en effet perdu plus de 357 millions de dollars l’année passée. Tous les compteurs sont dans le rouge depuis des années (depuis le flop de la Saturn), et la firme ne parvient pas à éponger ses dettes colossales. Si Sega ne souhaite pas disparaître, elle devra trouver un repreneur ! Deuxième élément qui met le feu au poudre : l’attitude de Yuji Naka, le père de Sonic, lorsqu’il accorde un entretien au très sérieux magazine de jeu anglais Edge (n?’92). Venu pour parler de son dernier jeu, Phantasy Star Online, il pointe du doigt la couverture d’un ancien numéro de Edge dont la Une est la Gamecube. Il déclare qu’il aimerait beaucoup développer sur cette machine ! Ça ressemble à un appel… Plus troublant encore, la restructuration de Sega en plusieurs sociétés indépendantes : Overworks, Smilebit, Amusement Vision, Hitmaker, Sega Rosso, Wow Entertainment, Wave Master, toutes formées à partir des anciens département AM. Ces sociétés sont gérées comme de vraies entreprises et ont une certaine liberté, notamment celle de développer sur d’autres plate-formes. Pour l’instant, seul un accord pour le développement de jeux en Java-2 pour la nouvelle génération de GSM Motorola a été entériné. Alors voilà, comme nous l’avons déjà dit, il n’y a pas de fumée sans feu ! Sega a fait ce qu’il fallait pour subsister sur le marché, mais malgré tous ses efforts la firme japonaise devra sans doute encore évoluer pour rester compétitive dans un marché hyper-concurrentiel. Si cela passe par un rachat, pourquoi pas ? Le savoir-faire de Sega au service de Nintendo ou de Microsoft (pour la X-Box), constituerait un indéniable atout et le joueur fidèle serait assuré de retrouver l’esprit des jeux qu’il aime. Sega va donc mal, ce n’est une surprise pour personne, et la solution envisagée pour l’avenir pourrait-être le développement exclusif de jeux et uniquement de jeux. Une possibilité qui avait été évoquée il y a quelques années. Pourtant Sega est toujours là, et conçoit toujours des bornes d’arcade, des consoles de jeu, et des jeux !
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