La technologie en général et l’intelligence artificielle en particulier s’immisce partout, y compris dans la sécurité routière. À Anvers (Belgique), la vitesse maximale autorisée s’ajuste à la densité du trafic.
Quand l’IA décide de la vitesse à laquelle vous roulez
Les bouchons sont des phénomènes complexes que nous n’avons toujours pas réussi à résoudre. En utilisant la technologie, certaines villes testent des systèmes « intelligents » qui pilotent l’affichage de la vitesse et les feux de signalisation en fonction de la densité du trafic. Des méthodes innovantes qui sont présentées dans le reportage de nos confrères de France Info.
Les objectifs sont clairs : limiter les accidents, fluidifier le trafic et ainsi éviter les bouchons. En revanche, cela demande un effort d’attention supplémentaire de la part des automobilistes qui peuvent voir la vitesse autorisée passer de 90, à 70, puis 50. Évidemment, les radars s’adaptent en temps réel, avec des amendes salées qui commencent à 53 euros, plus 6 euros par km/h dépassé…
À Rotterdam (Pays-Bas), ce sont les feux de signalisation qui s’adaptent au trafic. Des détecteurs comptent le nombre de voitures. Si elles sont nombreuses, le feu vert durera alors plus longtemps. À l’inverse, s’il n’y a pas de voiture, le feu rouge peut aussi être rallongé. La ville s’en sert également pour fluidifier le trafic lors de grands rassemblements, comme à la sortie d’un match de football, par exemple.
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Même principe pour les piétons et vélos qui peuvent profiter de feu vert plus long lorsque la météo n’est pas clémente, pour qu’ils ne restent pas coincés sous la pluie. Si la France n’a pour l’instant pas adopté ces processus, leur efficacité chez nos voisins européens pourrait donner des idées à certaines villes dans l’hexagone, voire au gouvernement.
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Source : France Info
Le chanoine Kir, alors député maire de Dijon, avait déjà énoncé que pour fluidifier le trafic il fallait augmenter la durée des feux verts, et reduire celle des feux rouges…