Les événements tragiques du 11 septembre ont aussi des conséquences sur le commerce électronique.Non pas tant du côté des utilisateurs ?” qui préféreraient acheter en ligne plutôt que se déplacer dans un lieu public ?” que dans la remise en question des stratégies de sécurité jusque-là appliquées. Ce qui, hier, était improbable est devenu aujourd’hui possible.Très peu d’entreprises disposent d’un plan de secours validé et testé. Un point pourtant fondamental pour un site d’e-commerce fonctionnant en continu. La sécurité serait-elle réservée aux entreprises riches et organisées et, au premier chef, aux institutions financières ? C’est le sentiment qui prévaut.La sécurité n’a pas de retour sur investissement, a-t-on coutume de dire. Comment le RSSI peut-il convaincre, a priori, son p.-d.g. qu’il faut dépenser de fortes sommes pour une sécurité qui ne pourra être garantie à 100 % ? De plus, quand on ne connaît pas l’exacte conséquence d’une attaque… À terme, c’est toujours l’attaquant qui gagne. La difficulté consiste à trouver le juste milieu entre moyens mis en ?”uvre et risques encourus.Beaucoup de travail reste à effectuer dans les relations via Internet entre les banques et les entreprises. Les failles mises en lumière dans certaines banques en ligne n’ont rien pour rassurer. En France, la sécurisation des sites de commerce électronique est loin d’être mature. La lenteur des transactions et des connexions, avec l’impression de toucher une usine à gaz dès qu’il s’agit d’infrastructures à base de PKI, domine. La sécurité de l’e-commerce n’est pas encore devenue une commodité.
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