La vérité est triste à dire” : aucune protection ne garantit à 100 % la sécurité des systèmes d’information. Avec l’ouverture de ces derniers aux salariés, fournisseurs et clients, les DSI sont confrontés à un paradoxe croissant. Comment ouvrir le système tout en garantissant son inviolabilité ?Les DSI n’ont donc d’autre solution que d’évaluer le risque qui pèse sur leur entreprise et de tout mettre en ?”uvre pour le réduire au maximum. La sécurité des systèmes d’information fait ainsi l’objet d’un dossier très complet dans le magazine des DSI américains : recettes, exemples, témoignage d’un pirate repenti, etc.Reste que les DSI américains font preuve d’une discrétion totale sur le sujet par crainte de provoquer les attaques. Une attitude qui renforce en réalité le pouvoir des pirates : ces derniers partagent leurs trucs et astuces, alors que le DSI reste bien souvent seul face au danger et aux dégâts causés.“Ne considérez pas vos déboires comme un sale petit secret.” Bien au contraire : c’est en diffusant l’information en interne et par l’échange d’expériences avec d’au- tres DSI et avec les autorités judiciaires que l’on développera la compréhension des problématiques et que l’on améliorera les efforts de prévention. D’Amazon à Yahoo, la liste des entreprises américaines ayant subi des attaques publiques l’an passé est impressionnante.Une récente étude établit que 90 % des DSI ont, en réalité, fait récemment l’objet d’attaques, même s’ils n’en parlent jamais. Sans compter ceux qui ne sont ” pas sûrs ” d’avoir ou non subi des intrusions : “C’est bien là tout le problème, commente un DSI désireux de garder l’anonymat. Les entreprises sont piratées, mais elles ne le savent pas !”
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