A l’occasion du lancement de la
version 1.0 de son programme gratuit Personal Software Inspector, qui vérifie l’état des mises à jour de sécurité des programmes d’un ordinateur utilisant Windows, Secunia
s’est penché sur les informations remontées par plus de 20 000 utilisateurs.Sorti le 25 novembre, son produit a déjà été téléchargé 120 000 fois. ‘ Pour que les résultats ne soient pas biaisés, nous avons écarté ceux des utilisateurs qui avaient déjà testé PSI en version
bêta ‘, indique sur son blog un porte-parole de la société. Les données ont été transmises avant que PSI, qui aide aussi les utilisateurs à installer les mises à jour nécessaires, ne fasse son travail.
La réalité est sans doute pire
Les résultats de l’étude font froid dans le dos. Il en ressort que 1,91 % seulement des machines analysées ne comportent aucun logiciel ‘ vulnérable ‘ (car elles
ont été correctement ‘ patchées ‘ par leurs propriétaires). 30,2 % des ordinateurs affichent entre un et cinq programmes non sécurisés, 25 % de six à dix programmes dans le même cas, et 45 % plus de onze
logiciels vulnérables.A en croire Secunia, la situation a empiré. Au début de l’année,
les chiffres diffusés montraient que la part des machines ‘ saines ‘ s’établissait à 4,5 %. Les PC avec plus de onze logiciels non sécurisés représentaient, eux,
41,9 % du total.Au passage, Secunia explique que la réalité est sans doute pire encore, car les utilisateurs de PSI sont par définition une population déjà sensibilisée aux questions de sécurité informatique.
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