Très attendu dans le petit monde du jeu vidéo,
‘ SecondLife ‘ est accessible depuis un an en bêta-test à quelques milliers de privilégiés. Mais l’ouverture officielle est annoncée pour ce mois-ci, et le
projet pourrait devenir le premier exemple réussi d’un monde virtuel offrant tout du monde réel, la fantaisie en plus.Les ‘ résidents ‘ sont représentés par des avatars en 3D et évoluent en ligne au sein d’un univers sans limite où l’on peut tout construire : des objets, des maisons ou des routes. On peut aussi y
ouvrir un business, et attendre que les clients virtuels s’y présentent, ou organiser des jeux et des fêtes entre avatars.Certains se regroupent pour former des sous-communautés thématiques, reconstruisant les vestiges du Japon médiéval ou imaginant des cités futuristes. D’autres s’affrontent dans des duels, pour lesquels ils ont créé leurs
propres armes (l’un des résidents dipose d’un bazooka à hamburgers, dont l’efficacité reste toutefois à démontrer). Tout est permis.
Un autre vie pour 15 dollars par mois
L’accent a été mis sur la technologie. Tout est en 3D, et chaque utilisateur dispose d’outils sophistiqués pour personnaliser ses objets ou son avatar, dont le comportement est défini par des scripts facilement
modifiables. L’univers est persistant. La vie se déroule en temps réel, et tout le monde voit la même chose. Le cycle diurne est reproduit, de même que les perturbations climatiques…L’accès à ce ‘ nouveau deuxième monde ‘ sera toutefois payant (15 dollars par mois) et nécessite une interface spécifique à télécharger (10 Mo), ainsi qu’un accès haut débit à Internet.
Un PC sous Windows (minimum 800 MHz) est requis, mais des versions Mac et Linux sont annoncées pour la fin de l’année. Pour ses créateurs, SecondLife n’est pas un jeu, mais bel et bien ‘ un autre
réel ‘. Et si on le perçoit comme un jeu, il faut admettre qu’il n’a dautre but que celui de vivre une vie virtuelle…
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