La question des droits sur les fichiers qui circulent sur Internet, posée actuellement par le procès Napster aux États-Unis, est au c?”ur de l’activité de SealedMedia, un éditeur britannique, qui ouvrira bientôt un bureau à Paris. Disponible en mode FAH, son produit DRMSoftSEAL permet aux fournisseurs de contenu d’établir un système d’octroi de licence aux utilisateurs. L’emploi de documents de divers formats (MP3, QuickTime, PDF, HTML JPEG…) sera autorisé selon des critères de durée, de nature du contenu et d’usage. Il sera, par exemple, possible de chiffrer les images d’une page HTML, mais pas le texte, d’autoriser l’enregistrement d’un document pour le consulter hors ligne, mais sans l’imprimer ni le copier. Un type de licence spécifique est appliqué par le fournisseur selon l’utilisation. Du côté du client, le contenu protégé est accessible depuis un navigateur muni d’un module d’extension spécifique. Le système est cependant incompatible avec les formats Microsoft Office et Real.
Diversifier les niveaux d’accès
La force du système de SealedMedia est de séparer la plate-forme de création des contenus et les moyens de protection. Ainsi pour éviter les fraudes un seul compte de droits est affecté à un utilisateur. Le contenu est lui chiffré en RSA 128 bits sur le serveur du fournisseur de contenu. Lorsque l’internaute souhaite lire ou acheter du contenu, la requête est dirigée sur le serveur de SealedMedia, qui vérifie ses droits avant d’autoriser l’accès déchiffré aux documents sur le serveur du fournisseur. SealedMedia se rémunère lors de l’installation, facturée 103 700 F ht (15 800 ?) formation et service après-vente compris, et par le paiement de redevances de 5 % de la valeur du contenu délivré par utilisateur.
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