En utilisant la loi sur les faillites, Scour suspend tous les procès dont il est victime. Cette décision a pour but de laisser un peu de temps au site pour se constituer quelques alliances stratégiques et régler ses problèmes financiers. La start-up doit donc, à présent, élaborer un plan de réorganisation qu’elle soumettra à l’approbation du tribunal et de ses investisseurs, dont le célèbre Michael Ovitz, ancien président de Walt Disney et agent de nombreuses stars d’Hollywood.Au mois de juillet dernier, Scour doit affronter en justice les associations américaines du cinéma (MPAA), de l’industrie de l’enregistrement (RIAA) et des éditeurs nationaux de musique (NMPA) pour violation des droits d’auteur. Une situation qui, en plus de grever lourdement le budget pour assumer les frais de justice, rend difficile l’apport de nouveaux capitaux.En effet, les investisseurs potentiels s’avérent peu enclins à s’engager dans une entreprise dont le sort reste suspendu à une décision de justice. Cette situation avait amené le site à licencier au début du mois d’octobre près de 70 % de ses effectifs pour faire face à ses difficultés financières.Daprès Dan Rodrigues, le président de Scour, les services proposés par son site resteront disponibles pendant toute la durée de la procédure.
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