Vendredi dernier, les dirigeants de la start-up Scour ?” qui est à l’origine d’un service d’échange de vidéos à la Napster ?” ont annoncé le licenciement des deux tiers de leurs effectifs. Ainsi, sur les quelque 70 employés que comptait l’entreprise, seuls 18 conserveront leur poste. Il s’agit des dirigeants et de certains ingénieurs qui assureront le fonctionnement du site Web, indique le communiqué.Scour, qui viendra à manquer d’argent cet automne, est désespéremment à la recherche d’investisseurs, pour couvrir notamment ses importants frais juridiques.
En effet, les difficultés financières que rencontre la jeune start-up seraient passées inaperçues, et elle aurait rejoint ses nombreuses autres consoeurs, si les puissantes associations américaines de la musique et du cinéma (RIAA et MPAA) ne s’étaient pas unies, en juillet dernier, pour porter plainte contre elle. A l’instar de Napster, elles accusent Scour de ne pas respecter les droits d’auteurs et de permettre l’échange illégal de musiques et de films à travers son service Scour.net.De leur côté, les dirigeants de Scour affichent une confiance qui ne semble pas vraiment de mise, étant donné les circonstances. “Nous gardons l’espoir que notre dispute connaisse le même sort que la bataille entre David et Goliath”, affirme Dan Rodrigues, le CEO de Scour. Il reconnaît tout de même que les investisseurs sont de plus en plus réticents à investir dans une entreprise dont l’avenir dépend dune décision de justice.
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