Lorsqu’on gère un réseau national de plus de 120 sites reliés par plus de 150 liaisons louées et un parc de 120 routeurs, on a envie d’y voir clair dans le trafic et de savoir si l’architecture est bien optimisée. C’est le problème auquel a été confronté Serge Fourdirilis, responsable projet réseau chez Schneider Electric, l’une des divisions du géant français. Il a opté pour la solution Network Health 4. 1. 3 de Concord, opérationnelle depuis mars dernier.
Concord établit des tableaux de bord synthétiques sur la ” santé ” du réseau (disponibilité, bande passante, goulets d’étranglement, etc. ). Ils vérifient, par exemple, qu’il reste assez de bande passante avant l’installation d’une nouvelle application – Lotus Notes, en l’occurrence. Ou encore le taux de disponibilité des liaisons louées lors des discussions avec France Télécom. “Certaines liaisons permanentes pouvaient être avantageusement remplacées par le RNIS. En outre, nous anticipons mieux les problèmes. Ce qui rehausse l’image de marque de la direction des systèmes d’information auprès des utilisateurs. Enfin, nous ma”trisons mieux les coûts”, constate Serge Fourdirilis.
Le choix de Concord résulte d’un long processus d’évaluation. Avec son équipe, Serge Fourdirilis a examiné plusieurs solutions. Finalement, début 1998, deux produits se retrouvent face à face : InfoVista, de l’éditeur du même nom, et Network Health, de Concord. Le premier a l’avantage du prix, mais la société est encore jeune. “Nous craignons que les dirigeants n’aient pas bien estimé l’ampleur de la tâche.”Le dernier mot revient donc à Concord, société plus mature. En outre, le produit a séduit Serge Fourdirilis par le côté synthétique des rapports : “En une page, on dispose d’une vue globale de la santé du réseau.” Pourtant, l’affaire a failli achopper sur le prix. “Concord facture au nombre d’objets surveillés. Nous voulions un forfait. A l’époque, il n’y avait pas de représentation directe de Concord en France. C’était Boreal, le distributeur, qui fixait les prix.”L’arbitrage viendra des Etats-Unis : le prix public est pratiquement divisé par trois et tombe à 650 000 francs, somme sur laquelle une remise substantielle est accordée. Si le produit répond aux attentes, Serge Fourdirilis énonce néanmoins quelques reproches. “D’abord, que Concord revoie son mode facturation, trop rigide. Nous étions à deux doigts de revenir vers InfoVista, qui était prêt à s’engager et à adapter son produit.” Ensuite, Schneider éprouve quelques difficultés à surveiller les commutateurs Cajun, de Lucent. Network Health ne communique pas bien avec leur MIB (Management Information Base). Les deux constructeurs se renvoient la balle, et la solution tarde à venir. La résolution de ce problème conditionne en effet le passage à la phase suivante : la refacturation du trafic en interne. Enfin, Schneider souhaiterait des modèles de rapports plus personnalisables. “Mais, là, nous sommes un peu exigeants”, reconna”t Serge Fourdirilis
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