- Sauvons la planète !
- 1er – C’est pas sorcier : Mystérieuse Disparition en Amazonie
- 2e – Les Débrouillards : Eau secours ! Professeur Scientifix
- 3e – Life Simulation : Zones d’urgences
- 4e – L’Odyssée sibérienne : Le Rêve utile
Monstres, extraterrestres et autres chimères qui peuplent les jeux vidéo ont du souci à se faire, face à une nouvelle concurrence. Les éditeurs proposent de plus en plus fréquemment aux plus jeunes de se mesurer à un mal bien réel : la pollution – et, d’une manière plus générale, toutes les problématiques liées à la préservation de l’environnement. Ce nouvel ennemi revêt (malheureusement !) suffisamment d’aspects différents et terrifiants pour avoir inspiré des scénarios originaux. Certains sont même le fruit d’expériences vécues.Ainsi, dans L’Odyssée sibérienne, Nicolas Vanier donne-t-il de sa personne. L’explorateur intervient fréquemment dans son aventure pour guider le joueur, mais aussi pour lancer des alertes sur le fragile écosystème du grand Nord et les espèces en voie de disparition. Dans C’est pas sorcier : Mystérieuse Disparition en Amazonie, l’enlèvement d’un photographe par des trafiquants qui sert de trame à l’enquête est certes fictif mais le contexte – à savoir la forêt amazonienne et les menaces de déforestation qui pèse sur elle –, est cruellement d’actualité.
Histoires d’eau au Bongo
Les extraits de l’émission de France 3, tournés sur place, participent également à cette sensation de réalisme. La fiction est plus présente dans l’aventure proposée par Les Débrouillards : Eau secours ! Professeur Scientifix. C’est un appel au secours lancé par une habitante d’un pays africain imaginaire, le Bongo, qui sert de point de départ à cette aventure consacrée à l’eau. Mais la détresse et les épidémies liées à la sécheresse sont malheureusement trop présentes dans d’autres vrais pays africains.Enfin, dans Life Simulation : Zones d’urgences, le parti pris est encore différent. Les éditeurs ont en effet placé cette aventure dans le futur, mais un futur suffisamment proche pour que chacun se sente concerné. Les joueurs sont transportés en 2011, date à laquelle des déversements d’hydrocarbures, des exploitations aurifères, des constructions à outrance ont eu de catastrophiques conséquences sur l’équilibre de la savane africaine, le littoral d’une île grecque ou la toundra américaine.Mais ce jeu de simulation permettra à nos apprentis écolos de faire un cruel constat : faute de moyens, bon nombre de batailles environnementales sont vouées à l’échec !
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