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Sauvé de la prison grâce à Facebook

Poursuivi pour vol à main armée, un suspect a été innocenté grâce à un message qu’il avait publié sur Facebook.

En matière de criminalité, Facebook peut devenir une arme à double tranchant. En septembre dernier, le réseau social permettait de démasquer un voleur qui s’était connecté à son compte depuis l’ordinateur de sa victime. Deux mois plus tard, un avocat a obtenu la relaxe de son client grâce au service communautaire. L’affaire se passe aux Etats-Unis.

Un jeune homme était accusé d’avoir participé à un vol à main armée à New York le 17 octobre dernier. Incarcéré depuis 12 jours, son avocat a obtenu sa libération en invoquant un alibi d’un nouveau genre : l’alibi électronique.

A l’heure des faits, le suspect postait un commentaire sur son compte Facebook pour demander à sa petite amie où se trouvaient des gâteaux. Ce message était envoyé depuis l’ordinateur de son père à Harlem.

Un message envoyé depuis l’ordinateur du père de l’accusé

La question était écrite dans « un langage de rue populaire. Des mots dénués de sens pour toute autre personne que le présumé voleur », rapporte le New York Times. Non sans avoir vérifié que le message avait bien été expédié depuis un PC situé à l’adresse du père du jeune homme, l’accusation a décidé d’abandonner les charges.

Etonnant, quand on sait que n’importe qui possédant l’e-mail et le mot de passe du suspect aurait pu se connecter à son profil. « Cela impliquerait d’être un génie en matière criminelle, ce que l’on n’attend pas d’un jeune comme celui-là. Il n’est pas le diable », a expliqué son avocat Me Robert Reuland. Le fait que l’alibi ait été confirmé par le père du suspect et sa belle-mère ont conforté le procureur dans sa décision.

Les amis du jeune accusé lui ont trouvé un surnom : Facebook Kid, « le gosse de Facebook ». Cette histoire montre en tout cas le rôle que pourraient tenir, à l’avenir, les réseaux sociaux dans certaines affaires judiciaires.

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La rédaction