Les grands noms du
PGI ne dédaignent plus les petites entreprises. Après
Oracle en début d’année, c’est au tour de SAP d’annoncer une solution pour PME. La version française de Business One sera commercialisée à partir de la
mi-novembre. Avec ce progiciel issu du rachat de l’éditeur israélien Topmanage Financials Solutions, SAP vise les sociétés de vingt à deux cents salariés, exerçant une activité de négoce ou de service. Soit un marché d’environ quarante
mille entreprises, parmi lesquelles figurent, bien évidemment, les filiales des grands groupes, clients historiques de SAP.Le segment des PMI n’est, en revanche, pas ciblé par Business One. Ce progiciel de gestion intégré comprend bien un module de gestion de production, mais ce dernier couvre surtout la gestion de l’assemblage. Le cabinet de
conseil Ernst & Young, qui a évalué Business One pour le compte de SAP, distingue les modules de gestion de la relation client et de reporting pour leur richesse fonctionnelle et leur simplicité.Les modules de comptabilité et finance, de gestion des ventes et de gestion des achats se situent, eux, dans la moyenne de ce que fait la concurrence. Celle-ci, selon le même cabinet, est principalement représentée par Sage, avec ses
lignes 100 et 500, et Microsoft Navision. Dans le registre technique, il est à noter que Business One s’appuie entièrement sur les technologies Windows.
Une vingtaine de jours de déploiement
Pour séduire les petites entreprises, SAP se montre agressif sur les tarifs. Business One est commercialisé à 2 500 euros par utilisateur et à 1 500 euros pendant la période promotionnelle, qui court au moins jusqu’à la fin de
l’année 2003. Il faut y ajouter 15 000 euros au titre de la vingtaine de jours nécessaires pour le déploiement. Pour vingt utilisateurs, la facture totale ?” serveur compris ?” atteint, selon l’éditeur,
70 000 euros environ (hors promotion). Business One sera commercialisé uniquement en mode indirect. Une vingtaine de revendeurs ont déjà signé avec SAP. L’éditeur prévoit une dizaine de déploiements d’ici à la fin de
l’année.
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