Réunis pour la deuxième fois à Paris, les partenaires de SAP, IBM, HP, EDS, KPMG, CMG, IBS, Cap Gemini Ernst&38;Young ou Arès constatent l’émergence de nouveaux besoins dans les grandes PME – entre 200 millions et 5 milliards de francs. Ils vont de l’infogérance de systèmes SAP à la mise en place de projets e-business, comme les portails d’entreprise et les places de marché. “Ces entreprises viennent à SAP par le biais de la gestion de la relation client ou de la chaîne logistique, et non par le back office, comme l’ont fait les grands comptes”, explique Gérard Mézin, directeur marketing et commercial des PME chez Cap Gemini Ernst&38;Young. Des entreprises comme Les Moulins de Savoie, La Dépêche, le céréalier RAGT ou Floritel sont autant d’exemples d’utilisateurs venus à SAP au travers de ce type de besoins ou encore de projet euro. Les secteurs du tertiaire, de l’automobile et des services publics sont, à ce jour, les plus concernés par les solutions à base de progiciels intégrés, toujours selon Gérard Mézin. “Et, depuis peu, des sociétés qui se réinventent, et que nous n’avions jamais rencontrées.”
Regain d’intérêt pour l’infogérance
onseil, intégration de solutions complètes, maintenance et hébergement seraient les prestations les plus demandées par les dirigeants des grandes PME françaises. Celles-ci représenteraient déjà, selon Cap Gemini Ernst&38;Young et Pierre Audoin Conseil, un marché de 17,6 milliards de francs, avec une croissance de 15 % sur les trois ans à venir.Face à la diversité des besoins, la tendance est aussi aux prestations sur mesure. C’est en tout cas la stratégie de HP. “Témoin, Airbus à Toulouse, qui a externalisé l’an dernier sa solution SAP. D’ici à deux ans, l’avionneur devrait passer de cinq à dix mille utilisateurs sous SAP”, explique François Sindzingre, responsable des contrats d’infogérance chez HP France, et d’ajouter : “Face au nombre croissant d’utilisateurs, les grands et moyens comptes choisissent souvent l’externalisation pour les projets nouveaux ou émergents, comme les places de marché. Cela pour des raisons économiques et pour diminuer les risques.”
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