Entre applications et infrastructures, la frontière est de plus en plus ténue. SAP vient encore de le démontrer en confirmant son intention de vendre séparément certains éléments de mySAP Technology. Dévoilé lors des conférences TechEd organisées par l’éditeur, à Los Angeles et à Vienne, il constituera le socle technologique de sa stratégie globale à trois étages (SAP, SAP Portals, SAP Markets) élaborée cette année. Devraient être concernés des modèles d’intégration de processus métiers ?” coiffant les offres plus techniques des éditeurs d’EAI ?” et le futur SAP Web Application Server 6.20. “Nous devenons clairement un fournisseur d’infrastructures”, insiste Karl-Heinz Hess, membre du comité de direction étendu. Le nouveau serveur d’applications constituera le c?”ur technologique de R/3 Enterprise, prochaine version du PGI de SAP.
Abap restera le langage destiné au c?”ur des progiciels
SAP Web Application Server et R/3 Enterprise seront disponibles simultanément, au deuxième trimestre 2002. Le premier aura la particularité de coupler J2EE avec Abap, le langage propriétaire de la société. Aujourd’hui, chez SAP, seules quelques fonctions et l’interface graphique sont écrites en Java. Abap restera destiné au c?”ur des progiciels : “Quand il s’agit de traiter des tables importantes ou des problèmes de persistance, Abap reste mieux adapté que Java, qui est plus un langage système que d’applications”, explique Karl-Heinz Hess. Conserver Abap est aussi une façon de protéger le capital que constitue une base d’un million de développeurs.Quant à J2EE sur.Net, de Microsoft, il s’agit d’un choix de développement pragmatique et pas d’un rejet du monde Microsoft. Tant au niveau des plates-formes que des standards de communication, les éditeurs poursuivront leur collaboration. SAP sera, ainsi, l’un des quatre opérateurs d’UDDI ?” l’annuaire des services web initié par Microsoft.
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