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SAP gère aussi les achats de l’entreprise

L’éditeur allemand SAP annonce mySAP SRM, un outil de gestion de la relation avec les fournisseurs succédant à mySAP E-Procurement. Sur le volet financier, SAP prévoit un chiffre d’affaires record pour le dernier trimestre fiscal 2001.

SAP Markets, la filiale B-to-B de l’éditeur allemand SAP, lance mySAP Supplier Relationship Management, un progiciel de gestion de la relation de l’entreprise avec ses fournisseurs.MySAP SRM est construit autour du produit mySAP E-Procurement ?” consacré à l’achat de fournitures ?” qu’il enrichit d’outils de négociation, de création de catalogues et d’outils de collaboration avec les fournisseurs.

Une brique destinée aux achats non stratégiques

” Sur la partie achat des entreprises, SAP propose aujourd’hui deux grands types d’offres. L’ERP classique permet à l’entreprise, via l’EDI, de se connecter grosso modo à ses dix plus importants fournisseurs afin de réaliser ses gros investissements. L’E-Procurement, pour sa part, s’adapte plus facilement à des systèmes d’information hétérogènes, mais reste consacré à des investissements non stratégiques, explique Jean-Michel Franco, responsable marketing solutions pour SAP France. mySAP SRM vise l’entre-deux : il enrichit mySAP E-Procurement d’outils de négociation avec les fournisseurs et s’adapte à leurs systèmes d’information. “

SAP poursuit sa stratégie d’intégration des systèmes d’information des partenaires

mySAP SRM veut répondre aux trois grandes problématiques de la relation avec les fournisseurs, telles qu’elles ont été identifiées par SAP : aider les services d’achats à évaluer leurs fournisseurs, intégrer le système d’information du fournisseur à son propre système d’information et fournir des outils de prise de commande (achat sur catalogue, achat planifié, etc.).Le progiciel permet également à de petits fournisseurs de se connecter au système d’information de l’entreprise exploitant mySAP SRM via une interface Web.mySAP E-Procurement laissera sa place à mySAP SRM au début du deuxième semestre 2002 sur le marché français. Actuellement, une trentaine de grands comptes, comme Thomson CSF ou EDF, exploitent mySAP E-Procurement en France. SAP ne fournit aucun prix public pour ces progiciels.

SAP ne connaît toujours pas la crise

Sur le volet économique, l’éditeur allemand SAP affiche une santé insolente dans l’actuel marasme affectant les éditeurs de logiciels. La société prévoit un chiffre d’affaires supérieur à 1 millard d’euros pour son quatrième trimestre fiscal qui sera dévoilé le 23 janvier prochain.SAP enregistrerait alors, en 2001, une croissance de son chiffre d’affaires de 16 % par rapport à l’année précédente, avec une marge opérationnelle d’environ 20 %, équivalente à celle de lexcellente année 2000.

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Antonin Billet