Créer un portail, c’est bien ; le gérer, c’est mieux. Et, c’est là toute la difficulté pour le service informatique, maître d’?”uvre du projet. Il faut, d’abord, se donner les moyens d’accueillir de très nombreux clients, ce qui dépend évidemment largement des performances du réseau et des serveurs d’accueil.
Tout est question d’organisation
Il convient aussi de s’assurer de la capacité du portail à identifier ses visiteurs et à être relié (par liens hypertextes) à de nombreux sites affiliés. Il faudra donc veiller à personnaliser les entrées et à choisir avec soin le logiciel ad hoc. Pour l’utilisateur, la problématique est toute autre. Il doit avoir accès à une vue panoramique des ressources de l’entreprise et bénéficier d’une bonne compréhension des transactions qui s’y déroulent.L’essentiel dans un portail ne réside donc pas tant dans les données brutes qui y sont stockées que dans l’importance respective des éléments affichés. C’est là où le tableau de bord de la société recoupe les besoins des employés, des fournisseurs partenaires et surtout des acheteurs. On peut ainsi, en fonction des outils de portail employés, présenter les diverses facettes d’une entreprise et y collecter les informations nécessaires au respect des procédures, des plannings et des livraisons.Dans la plupart des cas, la logique de l’usage finit par conditionner les évolutions de la programmation du site. De cette lente évolution découle une obligation, tant sur le plan logiciel que sur le plan matériel. L’infrastructure doit pouvoir évoluer sans faillir et être très modulaire pour permettre des modifications importantes. En 2000, le marché des portails d’entreprise était, selon le cabinet d’études américain Delphi, de 740 millions de dollars. L’an 2001 devrait être une année phare.
Un portail qui fait tomber les frontières
Dans ce contexte, Baan vient de lancer iBaan Portal, qui permet à tous les collaborateurs d’une entreprise d’accéder, via un navigateur, à la plupart des informations disponibles dans l’application ERP et en provenance d’autres logiciels.Chaque utilisateur ou, du moins, le service informatique peut ainsi paramétrer son interface pour disposer des données les plus utiles ou les plus pertinentes, tout en bénéficiant d’un bon niveau de sécurité. La présentation des résultats correspond à celle qu’on attend généralement d’un ERP : état des ventes, planning de production, gestion de la chaîne de fabrication et configuration des produits.Mais iBaan Portal prétend aussi s’ouvrir aux applications de la chaîne logistique et de la gestion de la relation clients, tout comme MySap.com. Les deux firmes utilisent donc les mêmes passerelles logicielles programmables (API) de TopTier, appelées un peu pompeusement HyperRelational, qui permettent d’intégrer des données structurées issues des SGBD, des schémas ou du texte, afin de présenter une façade cohérente sur Internet et sur le réseau interne de l’entreprise.TopTier vend sa suite sous le nom de BUP (ou eBusiness unification portal). Elle contient un environnement de développement, un portail, un outil d’analyse économique, un éditeur de rapports et un outil de gestion de documents non structuré qui ressemble aux applications de gestion de la connaissance.
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