C’est bien connu, dans une entreprise, le coin café est le lieu où se tiennent souvent de grandes conversations philosophiques, voire professionnelles. À ce propos, pas plus tard qu’hier, je discutais avec un collègue du
concept de ‘ mobilité informatique ‘. Même si les termes demeurent un peu vagues, nous étions d’accord sur le fait que ce thème d’actualité revient dans bon nombre de conversations, au point de constituer désormais le sujet
central au sein de la direction informatique.La mobilité, qu’elle soit interne ou externe, comporte quelques paradoxes. Par exemple, plus on est mobile, moins on dispose de bande passante et, pourtant, plus cela coûte cher ! Autre constat : ces cinq dernières
années ont été consacrées à la sécurisation du réseau, avec la mise en place de gardes-barrières en tout genre qu’il a fallu installer puis stabiliser.Or, aujourd’hui, il ne se passe pas une seule semaine sans que l’on me demande de ‘ percer ‘ un trou dans mes différentes passerelles pour que telle ou telle application puisse être accessible de
l’extérieur. Tout cela sous prétexte de mobilité…Bref, la mobilité, c’est beaucoup d’énergie et d’argent dépensés en ingénierie réseau et en développement logiciel pour un résultat qui souvent laisse à désirer. En effet, peut-on vraiment espérer gérer efficacement
sa boîte aux lettres ou son interface commerciale sur un écran de Palm, sans clavier, à l’issue d’une synchronisation de dix minutes en GPRS.D’ailleurs, en parlant de palmes, il va être temps de songer très sérieusement aux vacances d’été qui approchent à grands pas… En voilà, de la vraie mobilité !* MM. Red, Green, Yellow et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience. Cette semaine, Mister Yellow…Prochaine chronique mercredi 18 juin
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