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Samsung projette d’authentifier les utilisateurs de smartphones… grâce à leurs veines

Un brevet déposé par le fabricant sud-coréen veut s’appuyer sur des marqueurs biométriques comme le rythme cardiaque, le tonus artériel ou les durées de contraction/relâchement du cœur.

Après l’empreinte digitale, le visage et l’iris, l’authentification biométrique des futurs smartphones de Samsung se fera peut-être à partir de l’analyse de la circulation sanguine. C’est en tous les cas ce que suggère un brevet déposé par le groupe sud-coréen aux Etats-Unis en juillet 2016 et déniché par le site galaxyclub.nl.

Baptisée « Real Time Authentication Based on Blood Flow Parameters », cette technique s’appuie sur des capteurs intégrés dans les terminaux informatiques – smartphone, smartwatch, bracelet fitness… – pour relever des marqueurs physiologiques, morphologiques ou statistiques dans la manière dont circule le sang.

Parmi les marqueurs biométriques envisagés figurent le rythme cardiaque, le tonus artériel, le taux d’oxygène, les durées de contraction et de relâchement du cœur, etc. La description du brevet ne donne que peu de détails quant à l’efficacité ou la rapidité de cette technique d’authentification. Il est seulement indiqué que « les voies de conduction artérielle de différents utilisateurs ne sont presque jamais identiques ».

Evidemment, l’existence de ce brevet ne signifie pas que Samsung compte réellement proposer cette fonctionnalité, mais c’est une éventualité. En tous cas, le fabricant n’est le seul à envisager ce type d’authentification. En septembre 2017, des chercheurs avaient déjà présenté une méthode baptisée « Cardiac Scan », basée sur l’analyse des battements cardiaques par effet Doppler.

L’avantage des données biométriques liées au cœur ou au système artériel est qu’ils ne sont pas aussi facilement accessibles que le visage, l’empreinte digitale ou l’iris, que les pirates peuvent assez facilement déceler dans des photos pour mener des attaques.

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Gilbert KALLENBORN