Les premiers SSD sur interface Sata III de Samsung reposent sur une toute nouvelle architecture et intègrent des composants conçus et produits par le fabricant coréen. Un processeur ARM à trois cœurs est utilisé en guise de contrôleur de mémoire afin d’optimiser le traitement simultané des opérations de lecture et d’écriture. Il s’appuie sur une puce de 256 Mo de RAM qui fait office de mémoire tampon.
Pas de perte de performances avec les données incompressibles
Tous ces SSD ont un débit de 520 Mo/s en lecture. Leurs performances en écriture sont plus ou moins proportionnelles à leur capacité : respectivement 160, 320 et 400 Mo/s pour les modèles de 64, 128 et 256 Go (le modèle de 512 Go a le même débit que celui de 256 Go). Le nombre d’opérations par seconde obéit à la même logique : entre 75 000 et 80 000 IOPS (1) en lecture et de 16 000 à 36 000 IOPS en écriture.
Les SSD 830 n’ont pas à rougir face à leurs concurrents, d’autant qu’ils ne montrent pas de faiblesse dans le traitement de données incompressibles, contrairement aux SSD équipés d’un contrôleur de mémoire SandForce. La raison en est simple : Samsung a choisi de ne pas utiliser la technologie de compression des données par le contrôleur.
Mise à jour du firmware avec Windows
Ces SSD sont présentés comme très fiables et d’une longue durée de vie (de 16 à 64 ans, du plus petit au plus gros modèle, à raison de 10 Go de données écrites par jour). Ils sont aussi protégés contre la perte de données en cas de coupure de courant. Notez que Samsung fournit le logiciel Norton Ghost, ainsi qu’une solution complète pour entretenir le SSD et mettre à jour sont firmware directement dans Windows (mais pas dans Mac OS).
Ces SSD seront disponibles dans le courant du mois d’octobre dans des versions de 64 Go (129 euros), 128 Go (229 euros) et 256 Go (419 euros). Un modèle 512 Go (839 euros) est prévu pour le mois de janvier.
(1) Input/output operations per second.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
