Après un premier compact à optiques interchangeables très réussi, (le NX10) Samsung a eu du mal à rester dans la course : entre un NX100 raté et des évolutions timorées du NX10 (NX5, NX11), la marque coréenne semblait être rentrée en phase de torpeur. C’était sans compter la hargne des ingénieurs du pays du matin calme qui viennent de sortir une nouvelle mouture de leur chapeau : le NX200.
Un capteur 20,3 Mpix
Comme les appareils précédents en monture NX, le NX200 est équipé d’un capteur APS-C. Celui-ci fait un bond de définition impressionnant puisqu’il passe de 14 Mpix à 20,3 Mpix. Une définition qui permet désormais de faire des tirages de grande taille (supérieurs à A2) et qui offre une marge de recadrage très confortable. La bonne nouvelle de cette montée en définition c’est que la montée en sensibilité ne semble pas en pâtir, Samsung annonçant une plage ISO de 100 à 12 800 ISO. Les tests vérifieront ces données.
Performances à la hausse
Outre ce capteur plus dense, le traitement d’images s’améliore lui aussi puisque l’appareil déploie une rafale de 7 images par seconde (dans une limite de 8 images) en RAW contre à peine trois pour la génération précédente. La vidéo passe de la HD720p à la Full HD 1080p à 30 images par seconde et l’autofocus et la réactivité du système devraient être améliorés
Fonctions créatives
En supplément des modes de couleur classiques (noir et blanc, saturé, etc.) Samsung intègre (enfin !) des modes créatifs à son appareil (vignetage toy camera, miniature, etc.). Espérons qu’ils seront aussi soignés que ceux d’Olympus. A ces fonctions il faut ajouter l’arrivée du panorama par balayage, toujours appréciable, de même qu’une fonction de zoom numérique intégrée qui permet d’aller jusqu’au doublement de focale en acceptant une baisse de définition. C’est d’autant plus pratique que les focales fixes sont nombreuses sur la monture NX.
Des absences curieuses
S’il est doté d’une griffe pour le flash, le NX200 n’intègre, comme le NX100, pas de flash. C’est bien dommage même si on pense que ses performances en intérieurs sombres devraient suffire. On peut aussi regretter l’absence de viseur intégré et l’impossibilité d’en ajouter un pas de prise électronique comme sur les Sony NEX. Proposé dans le courant de l’automne à 849 euros avec l’optique de base (18-55 mm), le NX200 aura fort à faire pour venir bousculer les NEX de Sony.
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