Le nombre d’employés n’est pas un problème pour Google. En cas de besoin, on embauche, disait Larry Page lors d’une récente interview. Et la société américaine est un géant en pleine expansion. Apple est dans une même situation, lui qui construit en ce moment un nouveau quartier général à Cupertino qu’on sait d’ores et déjà trop petit. Microsoft a lancé un plan de réduction de ses effectifs mais demeure un géant de la high tech.
Ainsi, Google embauche environ 48 000 personnes, tandis qu’Apple dépasse les 80 000 employés à l’échelle du globe, et que Microsoft flirte avec les 99 000 salariés…
Des chiffres vertigineux, qui paraissent pourtant tout à coup presque ridicules quand on les compare à ceux d’un autre géant du monde de la high tech : Samsung. Le géant coréen emploie ainsi plus de 275 000 personnes dans le monde, et ce pour la partie Electronics uniquement.
On pourra objecter que Microsoft, Apple et Google ne sont pas présents dans autant de secteurs que le fabricant du Galaxy S5. Mais, même Sony, qu’on pourrait davantage comparé, n’atteint que 105 000 salariés dans le monde – certes, après des années de réductions draconiennes de ses dépenses et de ses effectifs.
Mais ces chiffres deviennent encore plus impressionnants quand on apprend que Google – nouveau roi du logiciel et des services en ligne – emploie « seulement » 18 593 personnes pour la recherche et le développement. Alors que Samsung en aligne deux fois plus dans cette « catégorie », qui a crû de 45% depuis 2011, nous explique Ars Technica, qui s’est penché sur ces chiffres. Aussi, quand Samsung indique qu’il est intéressé par le développement de Tizen et y voit un potentiel, faut-il le prendre un tant soit peu au sérieux.
Précisons toutefois que 159 488 des 275 133 salariés de Samsung sont attachés aux chaînes de fabrication et de production. On comprend mieux comment la société coréenne (Samsung Electronics, plus les autres structures du groupe) est responsable de 20% du PIB de son pays d’origine.
Bien que cela n’ait qu’une valeur relative, nous nous sommes amusés à comparer les résultats nets de ces quatre sociétés pour l’année fiscale 2013. Un indice, ce n’est pas le plus gros employeur qui remporte la palme de la meilleure rentabilité…
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Source :
Ars Technica
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