Samsung rejoint la longue liste des acteurs autorisés à expérimenter des systèmes de conduite autonomes sur les routes californiennes. On pense évidemment au pionnier Google avec sa filiale Waymo et plus récemment à Apple. Mais aussi à quantité de constructeurs automobiles très investis sur ce créneau et qui sillonnent déjà la région comme BMW, Volkswagen ou Nissan. Au total, ce sont désormais 39 sociétés qui sont désormais impliquées et dont on peut retrouver les noms sur le site du Department of Motor Vehicules de l’Etat de Californie qui vient d’être réactualisé mercredi dernier.
Samsung peut-il prendre l’avantage sur Apple et Google ?
Le géant coréen a tardé à se lancer dans la course. Il a annoncé en 2015 la création d’un département dédié mais ce n’est qu’au mois de mai dernier qu’il a obtenu l’autorisation de tester des véhicules sans conducteurs dans son propre pays sur des modèles Hyundai. The Verge fait d’ailleurs observer qu’il aurait été plus logique qu’il s’allie avec Nissan car il détient 20% du capital de Renault Samsung Motors. Il vient, par ailleurs, de racheter l’équipementier américain Harman.
L’arrivée de Samsung sur le sol américain, où il devrait opérer depuis son avant-poste de San Jose, peut en tous cas être interprétée comme une volonté de se mesurer aux deux autres géants de la tech Waymo et Apple. Car leur stratégie est la même : développer la technologie de conduite mais laisser à un constructeur le soin de développer la voiture du futur. Mais pour Techcrunch, Samsung possède un avantage industriel sur ses concurrents. Habitué à produire en masse, il serait plus apte à répondre à la demande pour fournir une plateforme de conduite autonome lorsque la technologie se généralisera.
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