Géo-Evénement, la rencontre de la géomatique (alliance de la géographie et de l’informatique) européenne, s’est tenue à Paris la semaine dernière. Cette 14e édition a montré que la technologie n’était plus désormais le principal enjeu.Les grands systèmes d’information géographique (SIG) tournent non seulement sur micro, mais aussi sur assistants personnels de type PDA. Ils produisent des informations consultables depuis des téléphones portables.Les sites Internet permettant la visualisation de données sur des cartes se multiplient. Mais l’enjeu ne consiste plus à informer l’internaute du point de vente ou du guichet bancaire le plus proche de son domicile.
La géomatique : un outil argumentaire
La géomatique permet d’analyser et d’interpréter des informations rapidement grâce à une visualisation immédiate d’un phénomène. Grâce à ces technologies, de nouvelles applications permettent à des professionnels d’aller plus loin dans leur pratique ou de disposer d’arguments clairs pour convaincre les décisionnaires ou les pouvoirs publics.C’est le cas, par exemple, du projet Resum (Réseau de suivi de subsidence urbaine et minière) présenté par le BRGM. Grâce à des données radar en provenance des satellites européens ERS, Resum mesure et présente les déformations (enfoncement ou gonflement) du sol. Ainsi, les images qui montrent les déformations subies par le quartier de la gare Saint-Lazare à Paris à la suite du percement de la ligne de métro Eole sont éloquentes !Même remarque pour le travail de recherche mené à la RATP par une jeune ” thésarde “, Claire Cunty. Son projet consiste à utiliser la géomatique pour l’analyse et le suivi des faits de délinquance sur les réseaux de la RATP, ainsi que l’impact des actions de sécurité préventives ou réactives. Ce projet a d’ailleurs été récompensé lors du concours des Géo dOr dont le thème était cette année : La géomatique au service de la ville de demain.
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