Havas (actionnaire du Groupe Tests, éditeur de 01net.économie) a investi 5 millions de dollars dans e-ink, l’encre électronique. Celle-ci permettra d’acheminer des contenus sur des supports fins se voulant aussi pratiques que le papier. “L’idée est d’offrir un confort proche de celui du livre, quelles que soient les conditions de lecture “, explique le directeur général adjoint de Havas, Agnès Touraine.Pour cela, Havas a noué un partenariat avec Microsoft pour l’utilisation de MS Reader et de la technologie ClearType, censée donner un confort d’affichage et de lecture sur les équipements de livre électronique sous Windows.Télécharger plusieurs centaines douvrages sur son e-bookAvec ces technologies, il sera possible de télécharger sur Internet plusieurs centaines d’ouvrages et de les lire, sur des livres électroniques, des pocket PC ou sur des téléphones mobiles. Les premiers livres électroniques seront bientôt disponibles, à des prix allant de 1 200 francs à plus de 3 000 francs. Cytale, une société française, a mis au point un livre électronique en couleur, contenant jusqu’à quarante romans.
Présenté lors du Salon du livre, le modèle sera commercialisé dans les prochaines semaines. Pour sa part, Gemstar vient de racheter deux fournisseurs de livres électroniques américains : Nuvomedia, qui a mis au point un e-book de poche contenant, selon le modèle, de dix à quarante romans, et Softbook Press, qui a mis au point le Softbook.Pour sa part, Havas a décidé de créer, en octobre 1999, une entité ?” baptisée Electronic Content Publishing ?” qui sera chargée de convertir les contenus publiés par le groupe dans un format numérique conforme aux standards du marché.
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