La première édition du Salon de l’éducation avait accueilli, en 1999, plus de 440 000 visiteurs pour 2 000 exposants. Les nouvelles technologies y avaient tenu une place grandissante, mais encore modeste.Cette année, les NTIC entrent en force : le philosophe Michel Serres, Viviane Reding, commissaire européenne chargée de l’éducation et de la culture, et Jack Lang, viendront promouvoir le e-learning lors du colloque d’ouverture du salon intitulé Les entretiens de l’éducation, e-éducation.La partie professionnelle du salon de l’éducation, Educatec, accueillera quant à elle 350 exposants, soit près de 700 sociétés. Les entreprises venues du monde des nouvelles technologies représentent 30 % du total des exposants, contre 20 % l’an dernier.On y attend près de 35 000 visiteurs, ils étaient 31 000 l’an dernier. La plupart d’entre eux viennent des institutions scolaires ou de la formation initiale (64 % des visiteurs l’an dernier), ou de la formation professionnelle (24 % en 1999). Les innovations technologiques semblent pourtant rares.
Faut-il y voir une maturation des produits ? Du marché ?
” En partie du marché “, répondent les organisateurs du salon. En effet, si la formation professionnelle s’ouvre aux technologies depuis déjà quelques années, l’école secondaire et les collèges commencent à s’y mettre sous l’impulsion d’actions gouvernementales : 4 millions de francs affectés à la dotation de logiciels de lecture pour les CP ; 10 millions pour la mise en place d’écoles pilotes de formation des enseignants aux nouvelles technologies ; 5 millions pour le développement de l’utilisation de logiciels de cours de langue.Le gouvernement a d’autre part mis en place un ” brevet informatique et Internet “, obligatoire. D’ici 2004, 6 millions d’écoliers devraient obtenir ce nouveau diplôme.
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