Les conclusions de cette étude, publiées cette semaine par l’hebdomadaire de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC), Courrier Cadres, traduit un niveau de rémunération des informaticiens de plus en plus proche de celui des autres secteurs de l’entreprise.La majorité des offres d’emploi proposées sur le marché se situe en effet désormais entre 196 000 et 275 000 francs. De plus, la rémunération annuelle moyenne des informaticiens, fixée à 300 000 francs, atteint tout juste le niveau des services commerciaux, ressources humaines, et communication.Ainsi selon l’Apec, à de rares exceptions près ?” commerciaux et techniciens Internet ?”, l’ensemble des professions de l’informatique (ingénieurs analystes, programmeurs, éditeurs de logiciels en tête) passent aujourd’hui par une phase de banalisation au regard des autres métiers de l’entreprise.Au niveau de la répartition géographique du nombre de postes, l’Ile-de-France arrive toujours en tête et attire encore près de 60 % des offres. Viennent ensuite la région Rhône-Alpes et le Sud-Est.L’étude précise toutefois que, financièrement parlant, l’informaticien est toujours mieux loti chez les utilisateurs clients que dans les SSII, où, en 1999, les salaires n’ont augmenté en moyenne que de 7,8 %.Enfin, l’étude démontre que 62 % des informaticiens et 58 % des cadres ont bénéficié dune augmentation salariale en 1999.
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