Ne parlez plus de plate-forme d’apprentissage (LMS, Learning Management System) aux dirigeants de Saba. L’éditeur ne jure plus que par le développement et la gestion du capital humain (HCDM, Human Capital Developement & Management), un concept censé illustrer sa nouvelle stratégie : coupler formation en ligne et gestion des connaissances. Comme certains de ses concurrents (Docent, Centra…), Saba a sauté le pas avec la version 3.4 de sa plate-forme. Si celle-ci gérait déjà les compétences des utilisateurs, la voici enrichie de fonctions de partage de connaissances (documents de l’entreprise, mise en relation avec un utilisateur compétent sur tel domaine, etc.), que ce soit de manière interactive ou non. Ainsi, le module Saba Collaboration permet de créer des communautés d’intérêt, qui peuvent s’échanger des informations par des forums, par exemple, et puiser dans une bibliothèque de ressources (contacts d’experts, liens web, bibliographies, etc.).
Une base de connaissances intégrée
Saba Dialog ajoute l’interactivité à cette bibliothèque. Ce module inclut une messagerie instantanée issue de la société Ultris, rachetée par Saba en 2001. Par ce biais, les “apprenants” interrogent en direct formateurs, utilisateurs experts ou tout autre détenteur d’informations. Les réponses, dont la pertinence aura été notée, iront rejoindre une base de connaissances générale. Cette base est aussi alimentée par des documents, publiés par les utilisateurs ou injectés automatiquement, qui y sont indexés à la manière d’un système de gestion des connaissances classique.Autres nouveautés de Saba 3.4 : des portails personnalisés pour les apprenants et un module de performances. Pas encore proposé en France, il a pour but de révéler les “défaillances” du personnel de l’entreprise ?” comme des objectifs non atteints ?” et de les combler par une formation ou au contraire de mesurer l’impact d’une formation sur leurs résultats… Bref, l’éditeur cherche par tous les moyens à positionner sa solution comme un outil de productivité, pour convaincre les entreprises… en tout cas celles qui ne seront pas effrayées par l’ampleur d’une telle plate-forme.
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